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DE PLAPPEVILLE

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Présentation du village

Le village PlappevilleLe village, situé à flanc de côteau, à environ 5 km au nord-ouest de la ville de Metz (Moselle), présente des témoins du passé caractéristiques du patrimoine rural : maisons vigneronnes, croix de chemin, lavoirs… des 18ème et 19ème siècles ainsi que d'anciennes demeures de villégiature de notables messins construites entre le 16ème et la fin du 18ème siècle.
Il possède, en outre, un édifice religieux (église Sainte Brigide) et un ancien site militaire (Mont Saint-Quentin) remarquables.
 Avec ce riche patrimoine, remis en valeur au cours des dernières années, ses hauts murs caractéristiques, ses ruelles et ses sentiers réhabilités qui le quadrillent, Plappeville "diadème vert de l'agglomération messine" dont la population s'élève à 2 084 habitants, est devenu un havre résidentiel. Le ban communal de 254 ha  possède environ 16 km de voiries.  Le dynamisme de sa vie culturelle et associative contribue lui aussi à sa notoriété. Apprécié pour sa qualité de vie, ce village mosellan ne lasse pas d'enthousiasmer le visiteur.

"Au travers des temps"

Selon l'historien de Plappeville, Louis Viansson, les environs de la ville gauloise de Divodorum étaient déjà habités avant la conquête romaine. Des villas s'élevèrent ensuite sur les pentes du mont Saint-Quentin, à proximité de la route allant de Reims à Trèves. Tignomont doit vraisemblablement son nom aux bûcherons exploitant les forêts voisines.

Vers l'an 600, le 28ème évêque de Metz,  Pappole, établit sa résidence d'été, Pappoli-villa à l'emplacement actuel du village (d'où son nom), et la légua à l'abbaye de Saint-Symphorien qu'il avait fondée.

En 835, Drogon, 40ème évêque de Metz, rapporta de Saint-Quentin en Vermandois des reliques de ce Saint et les déposa dans un oratoire au sommet du mont, auquel fut substitué un sanctuaire qui devint durant plusieurs siècles la paroisse des habitants de Scy-Chazelles, Longeville, Lessy et Plappeville.

En 923, le village de Plappeville fut détruit par Henri l'Oiseleur. Les moines de Saint-Symphorien le reconstruisirent et élevèrent alors une grande chapelle où furent déposées les reliques de sainte Brigide, abbesse de Kildar, près de Dublin, décédée en 523. Elle est encore, à l'heure actuelle, la patronne du village.

En 1143,  l'église de Plappeville et de ses dépendances passa furent confirmées à l'abbaye de Gorze. Elle redevint  possession de l'abbaye de Saint-Symphorien en 1212.

En 1386, le sanctuaire du Saint-Quentin fut entièrement détruit par Gérard de Blankenheim et ne fut jamais reconstruit.

En 1404, un recensement ordonné par les autorités messines indique que Plappeville comptait alors environ 250 habitants.

De 1346 à 1443, le Pays messin, en particulier Tignomont, fut, par trois fois, ravagé par Robert de Commercy ; ensuite eut lieu la guerre entre Metz et le Duc de Lorraine. Elle dura sept mois et obligea les habitants des villages du Val de Metz à se réfugier dans la cité. A leur retour, tout était ravagé : maisons, églises, terres. Les travaux de reconstruction de l'église de Plappeville furent entrepris à cette époque et elle fut terminée dans son état actuel en 1493. De l'église primitive, ne subsistent que la tour et quelques piliers. Plappeville suivit le sort de Metz et fut rattaché à la France en 1552. Les habitants n'eurent pas trop à souffrir lors du siège de Metz par les armées de Charles-Quint ; le village servit de cantonnement aux troupes du marquis de Brandebourg. Plappeville ne fut pas épargné par le mythe de la sorcellerie et, entre 1588 et 1593, 30 personnes furent exécutées sous cette inculpation.

En 1603, Nicolas Houillon, de Metz, aménagea la source ferrugineuse, dite de la Bonne-Fontaine. Jean Bauchez, greffier de justice pour l'abbé de Saint-Symphorien, nous a laissé un journal qui rend compte des évènements qui se sont déroulés à Plappeville dans la première moitié du 17ème siècle. Le village comptait à cette époque environ 300 personnes. Une dizaine de notables de Metz y possédaient des maisons de campagne où ils passaient une partie de l'été.

D'importants dégâts furent causés au village durant les guerres de Trente Ans et de Lorraine, en particulier en 1635 par l'armée de Bernard de Saxe-Weimar et en 1636 par les Croates. En 1643, une bande de Bourguignons pilla le village. A cette époque le village avait une vocation presque entièrement viticole et, sur 71 foyers, on dénombrait 65 vignerons (90 %). 

C'est en 1701 qu'apparaissent à Plappeville les registres de l'état civil tenus par le desservant de l'église, registres pris en charge en 1790 par la municipalité.

A l'occasion de la convocation des Etats-Généraux en 1789, les habitants de Plappeville et Tignomont adressèrent au roi leur cahier de doléances, en se plaignant notamment des impôts et des redevances seigneuriales qui représentaient alors les 3/5 des produits nets des biens de leur territoire. Durant la Révolution, de nombreuses personnes inscrites sur les listes d'émigrés se réfugièrent à Plappeville qu'épargna la tourmente révolutionnaire.

En 1802, le village comptait 386 habitants, occupant 75 maisons.

En 1814, une division russe occupa temporairement le village, puis ce fut le calme jusqu'en 1869.

Pendant la guerre de 1870, le Maréchal Bazaine, chargé de la défense de Metz, installa son quartier général dans notre village. Le 22 novembre 1870, le dépôt de munitions du fort de Plappeville, occupé par les Allemands, explosa faisant de nombreuses victimes parmi les prisonniers français qui étaient enfermés à côté de ce dépôt.
A l'issue de cette courte guerre, Plappeville, comme l'ensemble de l'Alsace et de la Moselle, passa sous domination allemande.
Les Plappevillois ne retrouveront la nationalité française qu'après la victoire du 11 novembre 1918 qui mettra fin à la "Grande Guerre" de 1914-1918 où beaucoup de garçons du village trouvèrent la mort sur les champs de bataille.
Un autre fait marquant, plus récent, est à signaler :  l'expulsion, le 11 novembre 1940, par les Allemands, de 95 % de la population.