Après la destruction totale du village par les troupes slaves d'Henri l'Oiseleur en 923, les moines de l'abbaye de Saint-Symphorien élèvent une chapelle de style roman. Ils y déposent les reliques de sainte Brigide d'Irlande, abbesse de Kildare, morte en 523, qui devient ainsi la patronne de la paroisse.
Cette chapelle connaît des transformations importantes au cours des siècles.
En ruines en 1444, l'église est reconstruite en 1493. Après avoir été successivement dépendante de l'église mère du Saint-Quentin, de Gorze, du Chapitre de la Cathédrale et de l'abbaye de Saint-Symphorien, l'église Sainte-Brigide devient paroisse indépendante en 1802.
L'église est entourée de hauts murs rappelant son rôle défensif. Les parties extérieures visibles de l'ancien édifice roman sont attestées par la présence d'une petite baie vitrée à gauche du portail, de la petite rosace située dans l'axe du faîte, d'un témoin de pan de mur et du clocher percé de quatre ouvertures à deux baies en plein cintre.
A l'intérieur, l'ensemble date de la fin du XVème siècle. Il subsiste néanmoins des éléments de l'époque romane : dans le bas côté gauche, le pilastre adossé au mur de la façade, l'encadrement du vitrail du XVIème siècle, les fleurs de dilictra (restes du portail primitif), l'arc en anse de panier, des piliers ainsi que ceux supportant le clocher.
Le 19 novembre 1944, lors des bombardements pour la libération de Metz, la voûte s'est effondrée et les vitraux de Charles-Laurent Maréchal (1801 – 1887) ont volé en éclats. Les vitraux modernes sont de Camille Hilaire (1916 – 2004). En 1973 un incendie a ravagé l’interieur de l’église.