De nombreux calvaires disséminés dans le village témoignent de la croyance de nos ancêtres.
Croix Cueillat
Selon la tradition, cette croix aurait été érigée en signe d’expiation à l’endroit où on brûlait les sorcières, entre quatre tilleuls. Elle a été déplacée lors de la construction des forts, en 1868, et placée dans le cimetière.
Croix Médar
Ce calvaire du XVIIème siècle est très particulier, car il est à double face.
Marie et Jean l’Evangéliste portant un calice sont aux pieds du Christ en croix. Le crâne représente le premier Adam, l’Homme ancien ; Jésus sur la croix représente le deuxième Adam, l’Homme nouveau racheté par le Sauveur.
Ce calvaire se trouvait à l’origine à la croisée des chemins, au col de Lessy, comme en témoigne le chroniqueur plappevillois Jean Bauchez :“… Les Croates s’assemblent à la Croix Médar au-dessus de Plappeville…”
Il a été déplacé lors de la construction des forts vers 1870 et se trouve aujourd’hui devant le presbytère.
Croix de Tignomont
On peut y lire l'inscription :
«Cette croix a été posée aux frais de la fabrique, en l’an X de la République française (1801-1802), par “Jean-Fran(çois) Hocquard, J. Rollin, L. Vion et C. Bauchez, T. Hocquard, échevins de cette commune».
Croix d'Orée
Dans des documents anciens, on peut lire "croix Dorée". Ce calvaire était autrefois entouré de vignes. Il a été rétabli en 1718 et restauré en 2011.
Croix de Jérusalem
L’abbé Pierre, curé de Plappeville, de retour de Jérusalem en 1859-1860, veut redonner un caractère religieux au Mont. Il décide d’y installer un chemin de croix semblable à celui de la Ville Sainte. Une souscription est ouverte pour financer les travaux.
Le chemin est béni en 1866 : son point de départ est situé à la sortie du village ; il aboutit à l’église Saint-Quentin située au sommet du Mont. A la construction des forts, à la veille de la guerre de 1870, ce chemin est rasé, seule la huitième station est encore en place à proximité du Col de Lessy.
La Croix de Jérusalem, qui en faisait partie, est récupérée par la commune puis transformée en fontaine. Elle est ensuite démontée et stockée pendant 35 ans dans la propriété Lavaux. La commune récupère le monument, et l’installe, en mars 1989, à son emplacement actuel rue du Général de Gaulle.